Sucre

Les paysages défilent par la fenêtre du bus qui me conduit de Sucre à Uyuni. Comme on m'a annoncé 7h 30 de bus, je fais le trajet de jour. Finalement j'aime ces trajets en bus où je me relaxe en laissant mon esprit vagabonder en écoutant de la musique.
Certes le confort est bien loin des bus du Peru, et les routes sont également plus mauvaises.
Mon oreille interne semble s'y être habituée car je ne prends plus de médicaments pour le mal des transports et en plus j'écris ou je lis un peu quand il n'y a pas trop de virages.
Je me sens terriblement sereine pendant ce voyage. Pas de stress, le calme et le bonheur m'habite. Même le fait de trouver un logement tous les soirs, n'est plus un stress, juste quelque chose à faire, ces pas toujours facile ni agréable.
Je ne me suis pas attardée à La Paz où j'aurais pu faire des treks à cause de la météo. J'ai renoncé à faire la route de la mort (la route la plus dangereuse du monde) en vélo : je pense que mes cervicales n'auraient pas trop aimé ces 5h de descente sur route caillouteuse en suspension sur les bras.
A Sucre, on a perdu de l'altitude 2 800 m et la température est bien plus agréable. C'est une belle ville où il doit faire bon vivre, mise à part la circulation.
J'ai cependant décidé de ne pas m'attarder à Sucre pour essayé de réserver mon tour au Salar D'Uyuni avant les deux jours de congés du au nouvel an.