Bako national park

Ayant fait bonne équipe avec mon compagnon de voyage australien, nous avons décidé d'aller ensemble au parc national de Bario. Ce fut une très bonne chose car le voyage s'est avéré compliqué à cause de la marrée. La veille au soir, je rencontre une des filles avec qui j'avais fait du kayak et qui avait été a Bako. Elle m'annonce qu'en raison de la marée qui est basse la matin, les bateaux qui nous amènent au parc ne peuvent pas naviguer entre 7 h et 11 h. Le premier bus ne partant qu'à 7h de Kuching, nous décidons de prendre un taxi. On part a 5h30 afin d'être sur de ne pas se retrouver coincé par la marée basse. En arrivant a l'embarcadère, tout était fermé et on a réveillé le gardien. A notre grande déception il nous annonce le premier bateau à 7h, mais nous avons eu la chance d'en avoir un à 6h30. Le prix de la traversée est fixée par bateau aller retour et à diviser par le nombre de personnes ( maximum 5 ) et il faut se mettre d'accord avec les autres personnes pour l'heure du retour. Nous n'avons pas attendu que quelqu'un d'autre arrive étant donné l'heure matinale.
Nous avons donc embarqués sous la pluie pour une traversée sans encombre. On a appris plus tard que d'autres étaient restés coincés sur un banc de sable pendant plus d'une heure. La pluie n'a durée que le temps de la traversée et le temps maussade s'est éclairci.
Ce fut magique de débarquer sur cette plage en ayant l'impression d'être seul au monde. On a tout de suite vu des macaques à longue queue, puis des "grey leaf monkey" (plus rares), et ensuite de "proboscis monkey" (singe nasique, je crois ). Ces derniers n'existent qu'à Bornéo. Il y avait également beaucoup de cochon sauvage à barbe ; je dis sauvage car c'est la traduction de" boar" mais ils n'avaient rien de sauvage. Nous avons également vu une vipère, près des chalets de ceux qui passaient la nuit dans le parc.
Nous avons randonné pendant 4 à 5 h, parfois dans la forêt tropicale, parfois plus à découvert. Nous avons revu des singes mais vu le terrain, il était impératif de regarder où l'on mettait les pieds.
Nous avons découvert une magnifique plage où nous nous sommes baignés. Nous étions seuls ... Enfin presque, car des macaques sont sortis de la forêt et ont vandalisés nos sacs, ouvrant les fermetures éclairs et piquant les noix et les biscuits Oréo que nous avions prévu comme encas ! Nous n'avions plus qu'à leur souhaiter bonne appétit, ... Et à ramasser les papiers qu'ils avaient laissés par terre.
Nous sommes remontés de la plage vers 13 h, en plein soleil pour une bonne partie du chemin et il faisait bigrement chaud. Même à l'ombre dans la forêt, il fait tellement humide que l'on transpire énormément ! Je pense que dans ce pays, même les cailloux transpirent !!
Ce fut une journée magique ( même si mes jambes s'en souviennent encore !) .
Le retour s'est déroulé sans encombre, en prenant le bus cette fois ci ( 45 minutes) et après une bonne douche bien méritée, nous nous sommes retrouvés pour dîner comme la veille.
Ce fut très sympa de faire ce bout de chemin avec cet australien , non seulement pour partager les frais de tous ces transports, mais également pour le côté conviviale. On s'entendait bien sur le côté intérêt pour les animaux et rando. C'était cool.